Thursday, April 15, 2010
















"Kalamon" et la fourberie des délateurs

Le propre des trompeurs est de détourner l'attente de ceux que visent leurs machinations et d'agir contre cette attente. Subversion du langage pour donner à l’imposture l'apparence de la droiture. Procédé factieux, procédé captieux, procédé typique de quelques scribouillards d’Al-Akhbar qui confondent calomnie avec journalisme et diffamation avec objectivité.

Des intellectuels libanais se réunissent autour de l’idée de création d’une nouvelle revue culturelle. Ils conviennent de l’appeler « Kalamon » reprenant ainsi le titre d’un ouvrage célèbre d’Ahmad Beydoun (voir encadré en bas de la colonne de droite) qui se trouve être aussi l’un des initiateurs de cette revue et membre de son comité de rédaction. Hazem Saghieh, Abbas Beydoun, Hassan Daoud, Hissam Itani ainsi que d’autres « plumes » connues pour leur sérieux et leur honnêteté font également partie du comité de rédaction de la revue dont le lancement est officiellement annoncé pour le 26 avril à Beyrouth.

Bien avant ce lancement et avant que la description du projet ne soit connue, Al-Akhbar se prend d’une peur panique et, pour des raisons aussi stupides qu'incompréhensibles, ensevelit la revue ainsi que ses fondateurs sous un tombereau d’injures et de calomnies (voir l’entrefilet ci-dessus publié le 8 avril par Al-Akhbar).

Au titre du droit de réponse, la rédaction en chef d’Al-Akhbar se trouve contrainte de publier le lendemain la réaction du comité de rédaction de la revue, mais désarçonnée par la réplique, elle avale les calomnies de la veille, nie tout en bloc et s'emberlificote dans des explications aussi confuses que scélérates. Lire ici la réaction du comité de rédaction de Kalamon et la réponse d’Al-Akhbar.

Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose !